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    Death is not the end

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    Jeu 29 Juin - 23:45

    Capitaine Albatar

    Mara, Arákhnê & Uriel


    Ça faisait longtemps que Mara n’avait plus mit les pieds dans le deuxième secteur. Elle se souvient des heures de fun que cela avait été que d’écumer l’espace infini dans le but de le cartographier le mieux possible. Et, aujourd’hui, elle n’est pas seule. C’est Arákhnê et Uriel que la flamme humaine avait réussi à trainer sur ce vaisseau d’exploration pour un voyage longue durée.

    Si les forêts et clairières du secteur un sont plaisantes, ce n’est rien comparativement au rush d’adrénaline qui peut la gagner lorsqu’elle observe le vide spatial. C’est sans doute pour cela qu’il est si difficile de décrocher Mara du Pont ou des baies de décollage, là où elle peut observer l’immensité d’un monde qui n’existe pourtant pas réellement.

    La voilà donc, avachie dans le siège du capitaine, ses longues jambes fines passant au-dessus de l’accoudoir là où son dos se cambre sur le second. La tête pratiquement à l’envers elle observe étoiles et nébuleuses colorer le rien qui s’étend autour du vaisseau, dévorant tout l’espace autour d’eux comme un insatiable.

    La brune a beau adorer regarder le vide, si elle scrute l’horizon inexistant avec tant d’insistance, c’est parce qu’elle espère une attaque. Elle se souvient de batailles épiques contre les Raws alors qu’ils avaient exploré le secteur pour la première fois. A la moindre excuse, elle sera sans doute en train de sauter dans un vaisseau de patrouille pour aller s’assurer que le danger a bel et bien sonné à leur porte.

    Ses deux acolytes sont perdus quelque part dans le vaisseau. Il faut dire que cela fait maintenant deux jours qu’ils ont quitté l’Arche. Ce n’est pas évident de faire sortir un gardien pour autre chose que son travail mais deux… Mara s’estime fière d’elle d’avoir réussi à les convaincre de s’éloigner aussi longtemps. Sans doute est-ce parce qu’Uriel est facile à inquiéter en menaçant de se mettre en danger totalement seule et sans aucun filet de sauvetage et qu’Arákhné doit avoir pris gout au chaos que l’éclaireuse peut dégager en mission.

    Quoi qu’il en soit, ils étaient tous les deux là. Du bout des doigts, l’enflammée tripote un panneau de bords avant de se redresser sur son siège comme si elle venait de se prendre un coup de jus. Sa moue ennuyée, voir boudeuse, se décompose pour laisser place à un sourire carnassier. D’une pression sur un bouton, elle déclenche les haut-parleurs, laissant tout le vaisseau qui n’est pourtant composé que de trois membre d’équipage vibrer de sa voix chantante de contentement.

    - L’équipage est attendu sur le pont. Je vous annonce qu’on a capté un signal de SOS. On va enfin s’amuser un peu dans cette boite de conserve !
    Jeu 13 Juil - 15:24
    Ah ... le deuxième secteur. Cette merde spatiale dans lequel les explorateurs et les inconscients civils se prêtent à rêver, sans se soucier des dangers qui rôdent. Du pain béni pour Ara' et ses méfaits. De l'excitation dans ses pieds de nez à ce système qu'elle abhorre comme elle l'adore. Il lui permet tellement de choses, qui elle en est sûre lui ont été interdites. Elle le sent dans ses trippes et son cœur, en tout cas. Car à chaque fois, elle ressent ce frisson, ce délié de nœuds de chaînes qui parfois se brisent et la rendent euphorique. Et aujourd'hui, alors qu'elle marche dans les couloirs de ce vaisseau, ça ne fait pas exception. Un air traîne dans sa tête. Lointain, dont elle ne connaît pas la provenance. Mais sous son casque, sous cette armure solide et impressionnante, Ara' fredonne cet air perdu.

    — Hum, humm. La lala. La. ~

    Ses talons frappent le sol en rythme, alors qu'elle avance, avance, sans se soucier d'une quelconque présence. Elle frappe, frappe plus fort, incapable de rester, comme de partir. Incapable d'aimer, comme de détester, complètement, viscéralement. Parce que reste en vie est déjà trop difficile dans un monde comme celui-ci. Elle s'étire, lisse de sa main ce bras canon qui se dévoile sous l'impulsion de ses sentiments. Et puis elle danse, danse, en se déhanchant, se dandinant d'un point à un autre. Pas parce qu'elle est heureuse d'être là, avec ces deux autres personnes. Mais parce qu'elle a besoin d'évacuer ce quelque chose qui la hante. Cette part fragile de son âme, brisée, sur laquelle elle ne peut pas mettre de mots ou de souvenirs.

    — Un S.O.S ?

    Dit-elle en arrivant derrière la capitaine, du nom de Mara. Sous cette forme, personne ne peut voir les émotions d'Ara, ni même vraiment reconnaître sa voix, camouflée autant par l'épaisseur de la matière dont est faite l'armure, que l'électronique distordant le tout.

    — As-tu vérifié si celui-ci n'est pas un pré-enregistrement ? Et si tu y as répondu, as-tu un retour.

    Sous la visière, la gardienne arbore un sourire en coin à la fois mesquin et méprisant, mais de visu, elle semble complètement stoïque, voir exempt de tout sentiment, quand elle s'adresse à la capitaine et se baisse vers celle-ci.

    — Je ne remets pas en cause tes directions, tout feu tout flamme mais disons ... qu'il vaut mieux prévenir que guérir. Même si ...

    Ses doigts se portent sur sa visière verte, par habitude quand elle n'est pas sur cette forme, pour toucher ses lèvres.

    — .. le contact ne me fait pas du tout peur. Si tu vois ce que je veux dire. ~
    Lun 4 Sep - 12:14
    Comment il avait réussi à se retrouver dans cette situation ?

    Mara avait vraiment le chic pour réussir à le trainer dans des situations dont il aurait aimer s'extirper dans la seconde. L'espace. Pour l'homme qui avait peur du noir plus que tout autre chose, le moindre regard par un hublot, la moindre sortie en scaphandre était l'équivalent d'un plongeon dans les profondeurs pour un thalassophobe. Il détestait se retrouver dans le secteur 2. Mais Mara avait une telle tendance à s'attirer les ennuis qu'affronter sa peur pour l'empécher de faire n'importe quoi était la seule alternative possible.

    Mais c'est qu'en plus il y avait l'autre folle. Oui, elle avait un prénom, mais autant dire qu'Uriel l'appellait surtout de cette façon. Surtout que par son aspect chaotique, pour pousser Mara dans ses folies, il n'y avait rien de pire.

    Soupirant, Uriel était allongé dans son lit, dans le dortoir qui lui avait été attribué par la capitaine. Ne faisant rien de particulier, si ce n'est essayer de réprimer ses angoisses. C'est alors que la voix de Mara se mit a rententir à travers toute la carlingue du vaisseau. Ils venaient de recevoir un S.O.S.

    Si Arakhnê était pas la personne la plus agréable qui existait, elle avait au moins le mérite d'être prudent et de poser les bonnes questions. Cependant, Uriel savait que c'était peine perdue. A l'instant même ou Mara avait capté ce signal, il n'y avait aucune chance qu'ils ne s'y précipite pas séance tenante. Soupirant, il se releva et commença a enfiler sa combinaison, au cas où ils devraient faire une sortie.

    - J'arrive.

    Quelques minutes plus tard, le gardien avait rejoins sa capitaine sur le pont de commandement. Il s'installa derrière un des poste de communication, et commença à analyser le signal reçu.

    - Hmm. Ce n'est pas un enregistrement, mais c'est un signal automatique lancé par un automatisme de défense. Ca viens visiblement d'un vaisseau. Si je compare la distance estimée à notre vitesse de vol, il semblerait que la source du signal soit à l'arrêt.
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