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    Death is not the end

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    Dim 4 Juin - 19:33
    C'est une soirée comme une autre. Une soirée dans cette Arche qu'elle ne comprend pas, ne ressent pas comme certains la ressentent. Elle ne se sent pas à sa place, même en dansant sur la piste de cette discothèque flottante, la musique à fond et les beats profonds sous la platine du D.J. Tout ça lui semble distant, lointain, répugnant, alors qu'autour d'elle, dans cette nuit noire où cette immense discothèque flottante cligne de ses lumière et craque de ses cris de joie, tout est joie et allégresse. C'est quoi leur problème ? Pourquoi dans le fond elle aime bien se déhancher, et c'est quoi ce sentiment qu'elle ressent. De l'euphorie, de l'excitation ? Quand elle est coincée entre ces deux mecs qui l'attrapent aux hanches et aux mains, c'est du désir ? Elle n'arrive pas à se souvenir du pourquoi ces mots, mais elle sait qu'ils ont un sens depuis qu'elle s'est réveillée ici, dans cet endroit qui est censé être sa maison.

    Pourtant, ça sonne si faux. Ce n'est pas la vérité, elle en a l'intime conviction. Pourquoi devrait-on aller dans les secteurs pour ouvrir les zones, pourquoi doit-elle aider de par sa fonction ces gens à trouver ce qui semble être des fragments de leurs souvenirs. Pourquoi n'en a-t-elle pas encore trouvé, de son côté. Un frisson parcourt son échine puis sa colonne, doux mais pernicieuse image de sa frustration montante. Arákhnê tire l'homme la tenant aux mains vers elle et vient l'embrasser de toute sa hargne et sa passion, dans un profond et langoureux baiser. Il l'attrape alors à la taille, suant, tremblant de cette danse endiablée et de ce soudain élan dont fait preuve la jeune femme. Quand à l'autre, telle la femme dont elle tient le nom qui un jour devint araignée, la rousse l'ancre de sa main libre pour l'attraper à l'omoplate et l'obliger à rester en collé serré avec elle.

    L'adrénaline coule dans ses veines, autant que coule au fur et à mesure le besoin de boire après tous ces twerks et ces baisers volés. Puis elle les repousse, s'écarte et disparait de leur champ de vision sans demander son reste. Elle, elle est déjà sortie de la piste, droite, fière, élégante, à remettre un peu ses cheveux en place, et dégager quelques gouttes de sueur de son visage. Dans sa combinaison verte à dos nu, son élégance n'a d'égale que sa férocité. Car Ara' est en chasse, ce soir. En chasse après une mission bien menée pour qu'un abruti puisse tranquillement se balader dans le Secteur 1 et trouve un putain de sens à sa vie si ennuyante entre les murs de l'Arche. Elle aurait pu faire en sorte qu'il crève par "accident" comme la première qu'elle avait tué, mais c'était trop tôt. Et puis, il lui avait fallu deux gardiens pour se protéger de ce monstre auquel ils ont dû faire face. Elle veut trouver l'objet de sa soirée qui pourra lui permettre d'expulser tout ce ressentiment, ce dégout que cette mission lui a donné, alors qu'ils avaient réussi. La jeune femme claque sèchement sa main sur le comptoir pour attirer l'attention de ce barman qui a l'air de se faire une joie d'ignorer certains clients qui l'appellent sans vraiment y mettre de conviction.

    — Chéri, trois shots de whisky.

    Vu qu'il n'a pas l'air d'avoir intégré l'information pour une raison qu'elle ignore, elle tend son index vers lui, puis le baisse vers le comptoir en répétant mot par mot sa phrase précédente.

    — Trois. Shots. De. Whisky.

    Ils sont vraiment tous idiots, ou bien c'est l'éveil qui leur a grillé des neurones ?



    Lun 5 Juin - 10:24
    Autant dire qu’il ne se sentait pas à sa place. Les lumières épileptiques, la musique assourdissante, ce mélange d’odeur de tabac, de transpiration et d’un brin de luxure qui emplissait la pièce… Pourtant, sur le principe, Uriel était venu de bonne foi dans cette discothèque. Quitte à devoir passer l’éternité ici autant que cela puisse être ponctué de moments de fête et d’allégresse.

    Mais quelque chose le gênait. Il s’en était rendu compte au moment exact où il avait posé le pied dans cette boite. Comme un réflexe reptilien. Quelque chose d’ancré en lui sur lequel il n’était pas encore capable de donner d’explications. Il se retrouvait du coup tout penaud, dans son ensemble pantalon et chemise noire, le tour garni d’un petit nœud papillon rouge, à siroter un verre de champagne en regardant les autres se déhancher. Ne souhaitant pas partir, comme pour se prouver quelque chose à lui-même, il se trouvait en marge et frustré d’attendre ici qu’un déclic se fasse.

    Soupirant, il décida de prendre la direction du bar, se posant sur le seul siège libre, entre un homme qui dormait tête bêche sur le comptoir, et une femme dans une combinaison verte, en train de taper de l’index sur le comptoir.

    Ne prenant même pas la peine de comprendre ce qui se passait, Uriel s’asseyait et posa sa coupe de champagne vide.

    « Remets en moi une s’il te plait. »

    Peut-être était-ce à cause du bruit qu’il n’avait pas entendu ce que celle à côté de lui avait demandé, ou peut-être qu’il était plus intéressé par les hommes que les femmes, quand bien même ce fut lui qui fut servi immédiatement ce qui sembla courroucer la femme assise à côté de lui.

    D’un regard en coin, il crut reconnaître une de ses camarades gardiennes, sans pour autant la connaître. C’était quelqu’un avec qui il n’était jamais parti en mission.

    Vu qu’elle n’était du coup pas particulièrement digne de son attention, dans un flegme absolu il se contenta de boire à nouveau sa coupe alors que ses joues commençaient à s’empourprer.
    Mer 14 Juin - 19:48
    Ce bâtard avait osé. Il avait osé la servir après un mec qu'elle ne calculait même pas. Non, toute son attention est portée vers le barman, qui se croit malin à faire son mysogine. Un regard assassin, malsain qui secrètement cache l'image de ce plouc en train de crier alors qu'il se fait dévorer par un monstre. Et pendant un instant, ça excite tellement Arákhnê qu'il croit avoir l'ascendant sur la rouge. Il se pose là, à la dévisager de son air triomphant, en sortant devant son nez les trois shots. Mais elle s'en fiche Arákhnê car on ne la provoque pas. Si on ne lui donne pas ce qu'elle veut, elle a toujours un moyen de le prendre. Sa manière ce soir c'est de faire une pichenette sur un, deux verres, pendant que l'autre a le dos tourné. Quand il verra que c'est tombé, il sera obligé de ramasser et là ... là elle prendra la bouteille pour partir avec. D'ailleurs l'autre qui a été servi, elle va aussi l'humilier, parce que ces comportements, c'est comme ça, ça la révolte. Un passif, passif agressif, ça ne change rien dans ses principes. La pistolero fait en sorte de faire un croche patte au premier rase comptoir qui passe. C'est une femme qui tombe évidemment contre l'inconnu, en glapissant. Second temps, le plan initial. Avec une précision et un tempo tous calculés, elle met à terre les verres, s'empare de la bouteille de whisky gratuite et elle profite de ce qui se passe à côté d'elle pour ... oui ... titiller ce stoïque de première place.

    — Vraiment, ce ne sont pas des manières à avoir avec une femme.

    Elle passe dans son dos en lui donnant un petit coup de bassin dans le dos pour l'obliger à se pencher, puis elle aide la demoiselle toute ébouriffée, courroucée de cette incartade à se relever sur sa paire de talons. Sans une once de gêne, Ara' brise la distance entre elles, en la voyant encore se déséquilibrer, et la prend fermement à la hanche droite pour d'autant plus affermir sa prise sur la demoiselle.

    — Excusez-le, avec ces histoires de mémoire, je pense qu'il n'a pas remarqué que les filles de ton genre méritent le respect. Tu n'as rien de cassé ma jolie ?
    — N-non. Je vais bien. Et merci de m'avoir ... rattrapée.
    — Tout le plaisir est pour moi, ma belle. Attends.

    Sa main qui tenait la hanche remonte jusqu'aux cheveux blonds bouclés de la jeune femme. De ses doigts gantés, Ara' dégage délicatement les mèches qui cachent encore le minois de la pauvre victime de son petit plan démoniaque. Et elle lui sourit, chaleureusement. De toute la chaleur possible de sa part, quand on se rend compte d'à quel point son regard est lourd, mystérieux, mais surtout dangereux. Le rouge lui monte aux joues.

    — Voilà. Aller, et bonne soirée.

    La fille s'écarte au moment où Ara' se recule, puis file, en cachant son visage de ses deux mains, trop honteuse d'avoir eu un petit crush pour une femme, sûrement. Quand à la gardienne, elle la regarde filer un temps avant de porter son attention sur l'autre. Juste pour bien enfoncer le clou, pendant que son pote est encore occupé à ramasser ses cousins les déchets par terre. Elle ouvre la bouteille, et se met à sourire, avec moins de sympathie.

    — Si c'est pour avoir ta bite dans son cul qu'il a fait en sorte que tu me doubles, tu diras à ton pote que la prochaine fois, il devra y réfléchir à deux fois si je le recroise. Aller, bye et merci pour ta participation.

    Tocard, dit-elle en ayant déjà tourné les talons.

    Lun 4 Sep - 11:42
    Observant le spectale auquel sa camarade se donnait avec un mélange d'incompréhension et de flegme absolu, la seule raison pour laquelle Uriel n'avait pas déjà détourné les yeux, c'était uniquement par politesse. Pour le coup ce qui arracha vraiment un sourire au gardien, ce fut le changement drastique de comportement entre le moment où elle s'adressait à cette jeune femme, d'une voix chaude et avec un tact qui avait fait monter le rouge jusqu'a ses joues, et le langage de chartier avec lequelle elle s'était adressée à lui.

    Peu de gens étaient comme elle ici. Dans ce paradis virtuel, la possibilité de pouvoir obtenir ce que l'on voulait avait rendus certaines personnes beaucoup plus simple dans leurs interractions, à la limite de l'apathie. Au moins, elle, avait gardé un peu de piquant.

    Pas que cela plaisait à Uriel. L'idée de se comporter de façon mauvaise dans un lieu qui vous offre tout n'avait pas de sens. Si elle l'avait voulu sa bouteille, elle n'avait qu'a la demander. C'était dans le plaisir de faire son petit manège qu'elle avait trouvé son intérêt.

    Alors qu'elle s'apprétait à s'éloigner, il ajouta d'un ton railleur.

    - Tu devrais t'en prendre une de bite dans ton cul toi, ca te rendrais plus aimable.

    Puis, sans transition, il tourna son regard vers son verre et se mit à boire, oubliant déjà la présence de cette énergumène.
    Sam 21 Oct - 16:47
    Quelque chose venait de s'allumer chez Ara'. Que ce soit cette désagréable sensation piquante allant de son aine à sa nuque, ou l'intense frisson secouant ses hanches dans une vague intense d'hilarité et de mépris, elle en ressent chaque once, chaque spasme, chaque coulure comme s'il s'agissait d'une réminiscence de ces choses dont elle essaie de se rappeler. Alors qu'elle part le sourire aux lèvres, fière de son coup et prête à aller sur la piste de danse, la remarque de cet homme lui plante ces sensations tel un immense transpercé de sabre dans ses entrailles. mais ce n'est pas de la honte, qu'elle ressent. Ni de la gêne, encore moins de l'humiliation face à cet état de fait qu'il avance si promptement. C'est de l'excitation, de la colère, et la provocation.

    Des sensations qui ont été le fer de lance de ce qu'elle a été, à coup sûr. Mais qui ne sont plus que des souvenirs vagues voir oubliés, ne revenant que d'instinct dans son âme. Arákhnê s'arrête, les mains suspendues dans l'air environnant de cette boîte de nuit suspendue dans les airs. Tout semble plus lourd, plus puissant, que ce soit dans l'air, le son assassin de la musique ou dans les mouvements de danse de ces gens insouciants. Lentement, la rouge tourne sa tête vers la source de son excitation colérique, de son envie de chaos. Et là où il s'attendrait à toutes les formes de soumission, à un sourire bête d'indifférence, il reçoit une expression bien plus viscérale et intimidante que tout ce qu'il a supposément vu dans sa maigre et pitoyable existence.

    — Oh.

    Elle ne presse pas ses lèvres de frustration. Elle ne fronce pas l'arc de ses sourcils dans un désir d'assouvir immédiatement sa vengeance face à un tel outrage. Non, ce qui se dessine est de la joie. De la joie pure et simple teintée de cette désarçonnante arrogance.

    — C'est là que je dois dire au puceau "aouch ça fait mal", c'est ça ?

    Sa main droite se relève, et vient flirter de ses doigts de son menton à ses lèvres, dans un signe de moquerie à peine contenue. Oui, Ara' trouvait cela amusant qu'après tous ces silences, tout ce non dit entendu entre le barman et cet homme, ce soit en cet instant qu'il se décide de piper mot.

    — Pour qu'il regagne son pauvre égo d'homme brisé, solitaire, indifférent aux dogmes imposés par ceux qui ont comme lui une bite entre les jambes.

    Arákhnê rit. Elle rit de plus en plus fort, à tel point que la musique perd un peu de sa superbe, et que nombre de clients ralentissent la cadence de leurs pas ou la force de leur conversation face à la force de ce rire. On la qualifierait de folle, de demeurée tant cela perturbe la petite mécanique bien huilée de cette société qui se veut bisounours. Ses bras se tendents, ses doigts s'écartent dans une sorte d'invitation chaotique et amusante vers celui qui essaie tant de provoquer de par son prétendu courage, les émois les plus tristes et douloureux chez la femme qu'elle est.

    — Alors quoi, tu vas rester là à ruminer face à ton verre aussi vide que ce que tu as dans les couilles, puceau ? Ou tu vas enfin te décider à lier tes paroles à des actes ?

    La vulgarité dont fait preuve cette mercenaire, ou plutôt cette protectrice, en offusque plus d'un. Mais personne ne peut rien dire car depuis leur éveil, cette femme traîne une réputation qui en fait autant vibrer plus d'un, qu'elle n'en fait frisonner de méfiance les plus couards.
    Dim 29 Oct - 11:07
    A sa réaction l’homme roule des yeux, poussant un grand soupir en voyant qu’il venait de tomber sur le genre de personnes dont il espérait être débarrassé dans ce paradis virtuel : ces gens qui aiment provoquer, mettre le chaos dans un endroit où tout était à peu près calme, pour ensuite se réjouir des réactions des autres. Ces petites créatures insipides en manque constant d’attention ne prenait leur plaisir que dans ce constat d’être en permanence au centre de l’attention, qu’elle soit positive ou négative.

    En aucun cas son égo n’avait été brisé. Ce genre de personnage avait une trop haute opinion d’eux même pour ne serait-ce qu’envisager que leur présence n’était juste qu’insupportable car ennuyante et agaçante. Lui n’avait rien demandé. Il était simplement posé dans une boite, à la limite prêt à discuter avec n’importe qui d’à peu près sympathique, et il a fallu que cette dégénérée fasse une fixette sur lui.

    Ce n’était pas une question d’égo, c’était une question de « tu me casses les couilles. »

    Le rire qu’elle scanda acheva de la faire passer pour la tarée qu’elle semblait être. En tout cas elle avait réussi, tout le monde la regardait. Elle devait frissonner de voir qu’elle avait enfin réussi à être le centre de l’attention, qu’importe qu’elle soit négative ou positive.

    Mais le pire c’est qu’elle le… cherchait d’une certaine façon ? C’était quoi ce genre de proposition ? Puis franchement, qu’est ce que c’était que cette façon de traiter les gens de puceau, on se serait cru au collège. En plus, peut être qu’il l’était. Il n’avait eu aucune relation depuis son éveil dans l’anima, et aucun souvenir d’une quelconque relation. Et… alors ?

    Soupirant, il fit un mouvement de patpat sur sa tête, comme sur un animal en peine, en lui disant :

    « Tu m’excuseras, je suis pas un pédo. Et j’ai du mal à l’idée de fricoter avec quelqu’un qui a visiblement l’âge mental d’un enfant de 14 ans. »

    Il se leva de son siège avant de lui dire :

    « T’as gagné, je m’en vais. Je comprendrais jamais les gens qui décident de passer leur éternité à casser les couilles des autres. Trouve-toi une… seconde vie ? »

    Les mains dans les poches, il prit la direction de la sortie de la boite.
    Dim 18 Fév - 6:07
    Visiblement, cette petite scène a fait son effet sur l'assemblée. Tous qu'ils étaient attelés à leur lubie dansante, et enivrés d'on ne sait quelle dose d'alcool, se trouvent un intérêt commun dans ce conflit entre ces deux protagonistes. En même temps, cela change de d'habitude car voyez-vous, il n'y a guère de source à conflits dans l'Anima. Tout le monde s'entend avec tout le monde, dans une parfaite harmonie. Quasi parfaite, au final. Et ce n'est pas pour leur déplaire. On dirait même que ce piquant émoustille leur panel émotionnel et olfactif, tout d'un coup. Quand à Arákhnê, elle le laisse se lever, espérant qu'il arrête de jouer les prétendus eunuques. Mais c'est peine perdue dirait-on. Premièrement, il considère qu'elle a un âge mental de 14 ans.

    — Aouch ...

    Répond-elle simplement à cette infantilisation, qui semble lui faire ni chaud ni froid. Si ça se trouve, il a totalement raison. Elle a 14 ans, en étant coincée dans un corps d'adulte. Et si il a tord, qu'est-ce qu'elle s'en fout, au demeurant. Parce que ça ne changera pas la face de son monde, ni le fait qu'elle a obtenu gain de cause. C'est lui qui part, c'est elle qui reste. C'est le barman qui paie pots cassés de sa décision, c'est elle qui reçoit un peu plus de notoriété dans ses galons de chaotique entité chez les protecteurs. Soit on suit ses règles, soit on subit.

    — Donc tu me donnes raison. Couard. Puceau. Et en plus Vulgairement ... inutile. Rassure-moi, tu n'es pas protecteur ?

    Voyant sa réaction à l'entente de ce mot, Ara' ouvre grand la bouche, étonnée, choquée. Puis elle éclate à nouveau de rire, laissant sa main gauche passer de ses lèvres à son front afin de l'y plaquer. Dieu que la majorité des protecteurs lui apparaît risible. De vrais parangons de vertu avec si peu de personnalité. Ennuyants, juste capables d'aboyer plus que de mordre. Sauf que elle, elle ne se gêne pas pour le faire, qu'elle soit saoule ou pas. Puis elle pivote sur ses gambettes pour se tourner vers l'assemblée, et leur signifier d'un secoué de sa main droite qu'il n'y a rien à voir.

    — C'est bon, mesdames et messieurs. C'est ma tournée. Ce pauvre bouton de rose blanche n'a pas encore trempé sa tige dans une eau de convenances. Buvons donc en lui souhaitant le meilleur et dansons comme si rien ne s'était passé.

    Et ainsi, la clameur de cette tournée gratuite en ravit plus d'un. Surtout que Ara' n'avait pas peur de dépenser en raison de son dernier contrat qui avait été on ne peut plus fructueux. Après tout, elle avait réussi à aider une pauvre âme à retrouver un bout de soi. Enfin heureusement pour celui-là qu'il l'avait bien payée sans l'entourlouper ou l'insulter, sinon un accident serait vite arrivé. C'est donc dans cette euphorie retrouvée que la jeune femme s'insère comme si de rien n'était et danse non sans jeter un dernier regard vers cette porte que ce lâche de privilégié devait prendre.
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