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    Death is not the end

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    Mar 30 Mai - 18:26
    Margareth, un rouleau sous le bras, traverse une partie de la Citadelle. Il y a quelque temps déjà, on lui avait parlé d’un luthier sans que cela ne l'intéresse vraiment, mais quand on lui avait expliqué qu’il était aussi ébéniste, elle avait stocké l’information dans un petit coin de son esprit.

    Aujourd’hui, ou plutôt la veille, elle avait mis un point final à une belle carte de la citadelle. Elle avait pris soin de la faire entièrement à la main sur un papier épais et très souple. Elle adorait faire ça, de belles et grandes cartes sans aide de machine.

    Et c’est donc pour ça, qu’elle était en train de faire le déplacement pour trouver cet homme. La jeune femme tournait un peu en rond, pas certaine de trouver le bon endroit… Quand elle finit par trouver, elle hésite un court instant…

    « Excusez-moi ? Il y a quelqu’un ? »

    Elle toque doucement sur le pan d’une porte en passant la tête. Une vague sensation d’être perdue la traverse mais cela disparaît presque aussitôt que son apparition. Elle ose alors pénétrer la pièce en s’éclaircissant la gorge.

    « Monsieur ? »

    Margareth regarde un peu autour d’elle, les instruments en cours d’assemblage ou les copeaux de bois.. lui font se sentir bien. Ou plutôt, qu’elle est au bon endroit.
    Lun 5 Juin - 10:10
    Occuper son temps était probablement la première considération face à l’éternité. Car même dans les mythes des religions de jadis, imaginer une éternité qui consisterait à regarder les nuages défiler sans en tirer la moindre excitation n’était pas le meilleur destin qu’on puisse imaginer. Nombreux étaient les humains au sein de la Citadelle à essayer tant bien que mal de retourner à une vie normale. A essayer de se donner une sens dans cette nouvelle arche de Noé. Et Uriel n’y faisait absolument pas exception.

    Bien que ses souvenirs soient totalement plongés dans le brouillard, s’il y a bien une chose que l’homme avait senti sans toutefois en comprendre la raison, c’était cette affinité au toucher qu’il avait avec le bois. Cette sensation de pouvoir sentir et décortiquer les rainures d’un noyer, et de pouvoir estimer l’état d’une souche de chêne uniquement a l’humidité de son cœur.

    Comme pour répondre à ses doutes, l’Arche lui avait alors crée une maison dédiée à cette découverte. Une maison sur deux étages, dans un style d’ossatures à pan de bois. Si le deuxième étage était dédié à son espace de vie, l’ensemble du rez de chaussé était une seule et immense pièce, un établi qui s’ouvrait telle une scène. Lorsqu'on franchissait le seuil, un parfum boisé emplissait les narines, mêlant la senteur suave du cèdre, de l'épicéa et du palissandre.

    Des étagères en chêne massif occupaient les murs, abritant une collection variée de luths, de violons, de guitares et d'autres instruments à cordes. Chacun d'entre eux semblait totalement neufs, comme si l’homme qui les avaient fabriqués n’avait absolument pas le talent de les essayer. Et c’était le cas. Le seul essai qu’il avait tenté lui avait bien fait comprendre qu’Uriel n’avait point l’oreille musicale.

    Au centre de l'atelier, trônait un établi en bois poli, parcouru de fines rainures sculptées par ses dernières s créations. Des outils de toutes tailles, disposés dans un désordre dans lequel l’homme arrivait à y discerner un rangement, se trouvaient sur de nombreuses petites étagères qui bordaient les murs. La lumière tamisée, filtrée par de grandes fenêtres munies de rideaux épais, créait une ambiance chaleureuse et intime. Des rayons de soleil s'aventuraient à travers les interstices, illuminant des particules de poussière qui dansaient gracieusement dans l'air.

    Dans cet environnement Uriel était transporté dans ses pensées, alors qu’en tenant le sabot, il s’attelait à travailler les frettes d’une guitare en épicéa massif. Il portait un ensemble noir, avec un tablier gris pour protéger ses vêtements des copeaux, et portait des lunettes de sécurités transparentes. Par habitude, il portait aussi un casque audio a cause duquel il n’entendit pas la personne rentrer dans son atelier et fut surpris quand elle s’annonça.

    Toussant pour reprendre contenance, il enleva ses gants en cuir gris et retira son casque pour lui tendre la main, afin de la serrer.

    « Bonjour madame. Excusez-moi, je ne vous ai pas entendu. »

    Il fallait bien avouer que les visiteurs se faisaient rares. Même si un début de vie citadine avait commencé au sein de la Citadelle, autant dire que rares étaient ceux ayant besoin d’un luthier, surtout quand l’Arche vous générait un instrument sur demande.

    « Je m’appelle Uriel. Juste Uriel pour le moment. Est-ce que… Est-ce que je peux faire quelque chose pour vous ? »
    Lun 5 Juin - 20:56
    En entrant dans l’atelier, Margareth avait avant tout chercher l’homme des yeux, mais une fois habituée à la semi-obscurité, sa curiosité prenait le dessus. Son regard s’attarde sur les murs aux étagères pleines d'œuvres ou d’outils. C’était un capharnaüm que sans doute lui seul pouvait trouver ordonné. Mais un bazar qui avait quelque chose d’apaisant.

    Je ne peux pas retenir un long soupir mélange d’admiration et de plénitude. C’était rassurant et agréable de constater que certains savoirs n'avaient pas disparu, et je sens comme une pointe de jalousie, ou de frustration de ne pas avoir un talent de cette envergure. Alors oui, je dessine des cartes, et j’en suis satisfaite mais… Elles n’avaient rien de bien exceptionnelles à mes yeux.

    La jeune femme reprend contenance et réalité quand un petit éclat, sans doute un reflet dans les lunettes que l’inconnu portait, attire son attention. Elle n’a pas de mal à saisir la main tendue avec un large sourire signifiant sans équivoque qu’il n’y avait pas de souci.

    « Ne vous inquiétez pas, c’est moi qui vous interrompt dans votre travail… »

    Quand il se présente, elle hoche doucement la tête. Oui, il pouvait ! Enfin, elle l'espérait.

    « Enchantée, je m'appelle Margareth. J’ai entendu dire que vous pouviez peut-être m’aider effectivement. J’ai besoin d’un cadre pour une carte. »

    D’un mouvement sur, elle fait sortir de sous son bras, le rouleau qu’elle n’ouvre pas pour le moment. Le papier était propre bien qu’un peu écorné aux extrémités.  

    « Voici une carte que j’ai terminée, il y a quelques jours, et j’aimerais, si cela est possible, l’encadrer. Je sais, au vu de vos créations, que ce ne sera pas dans vos habitudes, mais, pensez-vous pouvoir faire ça ? Me faire un beau cadre ? »

    Juste après sa question, Margareth déroule lentement la carte pour lui en montrer principalement la taille.
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